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INTERVIEW DE BERNARD MORETTI ET STEPHANE ROBERDET, DIRECTEURS ASSOCIÉS DE L’IPSA

15 mars 2017 Lettre 3AF
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Bernard Moretti, directeur associé de l’IPSA et directeur du cycle master et Stéphane Roberdet, directeur associé de l’IPSA, directeur de la formation et du site de Paris-Ivry

Jean-Pierre Sanfourche : L’IPSA forme essentiellement de futurs ingénieurs de l’Aéronautique et de l’Espace, or le sigle IPSA – Institut Polytechnique des Sciences Avancées – laisse penser qu’il dispense un enseignement multidisciplinaire, d’une part, et d’autre part plus orienté sur les sciences que sur les technologies. Ne serait-il pas souhaitable de faire apparaître les mots Aéronautique, Espace, Ingénieurs ?

Bernard Moretti : Outre IPSA, figure sous notre nom, le sous-titre « L’Ecole des ingénieurs de l’Air et de l’Espace » qui fait clairement référence aux secteurs de prédilection de nos diplômés. Ceci dit, nous avons voulu offrir à chaque étudiant qui intègre notre Ecole, que ce soit après le bac, après les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE)  ou sur titre, soit l’acteur de sa formation. Au cours des différentes années, il y a certes des sciences fondamentales mais, dès le départ, les matières applicatives sont abordées ; le travail en groupe sur des projets concrets est encouragé et la recherche est naturellement un vecteur fertilisant de nos enseignements. 

Les enseignants chercheurs sont également en appui des associations étudiantes parmi lesquelles certaines construisent des fusées et des drones, une autre enrichit chaque année le simulateur de vol, sur lequel tous les étudiants feront des vols, aéromodélisme, atelier mécanique, laboratoire composite, entre autres, viennent compléter ce panel d’activités, sans parler des associations sportives et culturelles. 
A tout ceci, s’ajoutent de nombreux stages en entreprise au niveau ouvrier, technicien et enfin ingénieur, au total plus de 35 semaines.

J.-P. S. : Quelle est en moyenne la proportion des élèves qui intègrent l’IPSA en première année du cycle préparatoire via le concours ADVANCE ?

Stéphane Roberdet : L’IPSA est une école d’ingénieurs en cinq années post baccalauréat. Elle privilégie donc le recrutement post bac via le concours ADVANCE qui représente environ 80% des nouveaux élèves qui intègrent l’école.

J.-P. S. : Quelle est en moyenne la proportion des élèves qui intègrent en première année du cycle d’ingénieur via la procédure commune d’appel, et aussi sur titre en seconde ou troisième année du cycle d’ingénieur (admissions parallèles) ?

S.R. : Le recrutement en première année du cycle ingénieur représente quant à lui environ 12 % des nouveaux entrants. Ce recrutement en CPGE se fait par le Concours EPITA-IPSA à partir du portail Service Concours Ecoles d’Ingénieurs (SCEI). 

Les admissions sur titres sont assurées à partir de candidatures recueillies sur un portail nommé « ADVANCE PARALLELE », elles représentent environ 8 % des candidats, admis pour l’essentiel en seconde et troisième année du cursus en cinq ans.

J.-P. S. : Les enseignements sont-ils strictement identiques à Paris et à Toulouse, ou bien chacun des deux campus présente-t-il des spécificités ?

S.R. : Les deux Campus se distinguent dans la mesure où les cinq années du cursus sont délivrées à l’IPSA Paris, alors que seules les trois premières années sont enseignées à l’IPSA Toulouse. Tous les élèves font donc leurs 4e et 5e années à Paris.

Les programmes académiques des trois premières années sont identiques sur les deux campus, les examens étant communs pour la troisième année. Les seules spécificités qui subsistent d’un campus à l’autre portent sur les projets proposés aux étudiants, qui diffèrent de toute façon d’un groupe d’étudiants à l’autre.

J.-P. S. : Les élèves choisissent-ils dès le début la spécialisation « Systèmes Aéronautiques » ou la spécialisation « Systèmes Spatiaux », ou bien le cursus est-il le même pour tous ?

B.M. : Les deux premières années constituent le cycle préparatoire au cours duquel les fondamentaux représentent l’essentiel de la formation ; l’étudiant va également commencer à y aborder les domaines applicatifs : aéronautique, matériaux, électronique et informatique. La part grande est donnée aux sciences humaines et sociales et des piscines d’anglais permettent de commencer à préparer les étudiants à obtenir le niveau B2 indispensable pour être diplômé. 
La 3e année, dans laquelle arrivent ceux qui intègrent après le concours CPGE, marque l’entrée dans le cycle ingénieur et comprend à la fois des cours communs mais aussi une première spécialisation vers une filière « Véhicules », orientée structures, motorisation … ou vers une filière « Systèmes » orientée elle vers les systèmes embarqués, la mécatronique et les télécommunications. Cette première spécialisation est donc enseignée sur les deux derniers mois de la 3ème année du cursus en 5 ans.

La spécialisation à proprement parler commence lors du semestre 8 (2e semestre de 4e année), c’est-à-dire au retour du semestre d’échange dans une université étrangère, en Europe ou à l’International. Précisons que le choix par l’étudiant de son université dépend de sa spécialisation.

J.-P. S. : Un parcours individualisé est prévu en 4ème et 5ème année pour affiner le choix professionnel de l’étudiant en lui permettant de s’orienter plus spécialement sur un domaine d’expertise particulier : comment cela se passe-t-il ? 
 
B.M. : Dans la poursuite de la première spécialisation de 3ème année, prise en compte pour le choix de l’université partenaire (plus de 40 universités partenaires à la rentrée 2017), le cursus propose au second semestre de 4ème année une grande diversification à nos étudiants. Ce semestre est orchestré en 3 parties : un tronc commun pour les SHS et les Sciences de l’Entreprise, une spécialisation de filière, Véhicules ou Systèmes, celle choisie dès la 3e année, et enfin le choix d’une option parmi cinq : Mécanique et Structure (MS), Energie et Propulsion (EP), Espace Lanceurs et Satellites (ELS), Systèmes Mécatroniques (SM) et enfin Systèmes Embarqués et Télécommunications. 

Les options MS et EP sont uniquement accessibles aux étudiants ayant choisi la filière Véhicules et les options SM et SET à ceux de la filière Systèmes ; en revanche l’option ELS est possible quelle que soit la filière choisie.

J.-P. S. : Trois voies d’expertise sont prévues en dernière année : l’expertise technologique, la double compétence technologique et managériale (IPSA/ISG), le double diplôme à l’international avec une université partenaire. L’élève doit-il choisir une seule d’entre elles ou bien est-il possible de combiner ?

B.M. : Il faut se rappeler que les deux dernières années du cursus de l’IPSA sont celles qui permettent aux étudiants de se projeter dans le monde professionnel à travers une spécialisation métier, mais aussi via la dimension internationale et les différents stages à réaliser. Or, depuis que l’école a choisi, en 2015, d’inscrire le semestre obligatoire à l’étranger en début de 4ème année, cette spécialisation métier des IPSAliens prend effet dès la fin de cette période et se poursuit lors de leur 5ème année. Depuis ce moment, nous avons réfléchi à la réorganisation de nos filières.

C’est ainsi que nous avons souhaité transformer l’option Management et Logistique Industrielle en une filière à part entière, dotée de deux options distinctes – Management de projets et ingénierie d’affaires et Management de production et maintenance – pour mieux coller aux besoins des sociétés qui embauchent nos étudiants. 

Comme son nom l’indique, l’option Management de projets et ingénierie d’affaires concerne davantage la conduite de programme, l’élaboration de business plans, le financement de grands projets, etc. Elle permet également aux IPSAliens de pouvoir enchaîner juste après avec le double-diplôme Master of Business Administration de l’école de commerce ISG. Quant à l’option Management de production et maintenance, elle propose d’utiliser les compétences développées techniquement dans les domaines de la production et de la logistique, sans oublier le maintien en conditions opérationnelles (MCO).
Les deux autres filières Conception des Systèmes Aéronautiques (CSA) et Conception des Systèmes Spatiaux (CSS) sont également transformées à l’occasion de cette rentrée. Jusqu’à présent, nous retrouvions dans ces deux filières des options Véhicules et Systèmes. Pour mieux orienter nos ingénieurs vers leurs futurs métiers, nous avons fait le choix de renforcer ces filières par l’ajout d’options spécifiques plus directement orientées métier.

Dans la filière CSA, nous proposons ainsi deux parcours différents liés à l’option Véhicules : Cellules Aéronautiques ainsi qu’Énergétique et Motorisation. Dans l’option Systèmes de la filière CSA, nous proposons à présent les parcours Traitement de l’Information Embarquée et Systèmes Aéroportés Autonomes.

Pour la filière CSS, nous avons gardé les mêmes orientations, à savoir Spatial Véhicules et Spatial Systèmes, tout en incorporant de nouvelles approches. Dans la première option, l’étudiant travaille essentiellement sur des questions propres aux moteurs et structures de fusées, missiles et satellites. Dans la seconde, il se concentre surtout sur les systèmes embarqués et le pilotage autonome.

Environ 10 % de nos étudiants intercalent entre la fin de ce semestre académique et leur stage de fin d’études un ou plusieurs semestres dans une université partenaire (UK, Chine, USA, Canada et Taïwan  notamment) et obtiennent ainsi un double diplôme.

L’école propose donc au total 9 options en plus du cursus international. Accompagnée de matières en tronc commun (enjeux sociétaux, éthique, stratégie d’entreprise, code des marchés, droit des contrats, projet de fin d’études…), cette pluralité de choix place l’étudiant comme l’acteur de sa formation. Les IPSAliens comme les étudiants étrangers qui viennent chez nous via le programme Erasmus bâtissent leur parcours en fonction de leurs besoins et de leurs aspirations professionnelles. On peut même quasiment parler d’enseignement à la carte.

J.-P. S. : Les 9 mois de stage en entreprise sont-ils inclus dans le cursus d’ingénieur ou viennent-ils en plus ? 

S.R. : Trois stages figurent de base sur l’ensemble des 5 années. Un premier stage ouvrier, d’une durée minimale de 1 mois, est obligatoire en fin de 2ème année. Un stage technicien, d’une durée minimale de 2 mois, est à effectuer en fin de 4ème année. Et le dernier semestre est dédié au stage ingénieur de fin d’études qui se termine par la soutenance devant un jury. Remarquons que les étudiants intégrant en 3ème année (Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles et admissions parallèles) ont la possibilité d’effectuer le stage ouvrier à l’issue de celle-ci.

J.-P. S. : Parmi les enseignants, certains sont-ils des professeurs d’université ?

B.M. : Notre corps professoral est composé de professeurs permanents et d’intervenants vacataires. Les professeurs permanents sont des enseignants avec ou sans mission de recherche. Nos enseignants chercheurs, docteurs de l’Université, travaillent en partenariat avec des laboratoires de recherche des universités, L2S de Centrale-Supélec, Centre de Mathématiques Appliquées de l’Ecole Polytechnique, Pprime de l’Université de Poitiers, LIP6 de l’UPMC … ils s’apparentent ainsi à des maîtres de conférence de l’université, certains d’entre eux sont Habilités à Diriger des Recherches (HDR).

Par ailleurs, surtout dans les phases de spécialisation, de nombreux intervenants viennent des entreprises et dispensent leur savoir sur des domaines très spécifiques. 

Les projets sur lesquels travaillent nos étudiants sont également encadrés, outre par nos enseignants et nos enseignants chercheurs, par des représentants du monde de l’entreprise. 

Pour les matières fondamentales, nous pratiquons également l’enseignement en classes inversées, en « présentiel » et avec l’utilisation de modules interactifs disponibles sur Internet conçus pour permettre l’acquisition préalable des notions essentielles des différentes matières concernées. 

J.-P. S. : L’INNOVATION est placée au cœur de la formation : comment menez-vous de front l’acquisition des « fondamentaux » et le développement de l’esprit de création et d’inventivité ? Les laboratoires de recherche pour l’aérospatial sont ils identiques à Paris et à Toulouse ?

S.R. : À la différence de l’acquisition des fondamentaux, qui peuvent reposer essentiellement sur un travail solitaire, l’esprit d’innovation repose avant tout sur l’échange et le travail d’équipe. Il ne s’agit plus en effet, d’acquérir les connaissances théoriques, figées et livresques, sur lesquelles reposent les fondements des différentes disciplines scientifiques, mais d’être capable de mettre en pratique des idées novatrices avec le souci d’apporter un service nouveau, utile et concret, à de futurs utilisateurs donc à la société.
Il n’est donc pas possible d’innover sans un dialogue constant avec les autres permettant d’identifier les progrès souhaitables, voire d’imaginer des besoins nouveaux. 

Pour le jeune étudiant qui intègre l’école, qu’il sorte du Lycée ou des classes préparatoires aux grandes écoles, la première étape pour l’amener à être un jour en position d’innover porte sur la culture du travail en équipe. Dans ce cadre, dès la première année post bac, des projets applicatifs qui viennent en soutien de l’apprentissage de la plupart des matières enseignées sont proposés aux étudiants. Ces travaux portent dans un premier temps sur une seule discipline et ont pour objectif principal de convaincre les étudiants qu’au-delà du dialogue indispensable avec les autres, si un travail individuel permet parfois d’aller plus vite, le travail d’une équipe bien organisée et travaillant dans la confiance réciproque permet toujours d’aller plus loin.

La seconde étape porte sur la prise de conscience du fait que la synergie de plusieurs domaines scientifiques est souvent nécessaire à la véritable innovation qui suppose souvent de réaliser plusieurs fonctions complexes simultanément. Un travail comportant plusieurs disciplines est ainsi proposé en fin de seconde année dans le cadre de l’enseignement de Sciences Humaines.

Ce Projet d’Intérêt Général (PIG) a pour finalité de proposer une solution réaliste et concrète pour répondre à un problème de la société contemporaine.  
On peut citer ici quelques exemples : « Amélioration du trafic urbain à Cotonou au Bénin », « Avant-projet d’un drone aquatique dépollueur des océans » ou encore « Domotique pour contribuer au maintien à domicile des personnes âgées ou dépendantes ». 

La troisième et dernière étape, se concrétise enfin par un projet de fin d’études (PFE) réalisé sur les quatrième et cinquième (et dernière) années du cursus, avant le stage en entreprise. La dimension supplémentaire qu’apporte le PFE par rapport au PIG est un approfondissement scientifique et technologique. Ce PFE peut prendre deux formes : il peut s’agir soit d’un travail pluridisciplinaire orienté vers le développement et l’innovation comme par exemple « La réduction des vibrations et nuisances sonores en aéronautique par l’utilisation de matériaux piézoélectriques, viscoélastiques et poreux », ou au contraire de la participation des étudiants à un projet de recherche au champ disciplinaire moins étendu comme « La factorisation LU de matrices de Birkhoff ».

Les enseignants chercheurs de l’école sont très impliqués dans la conception des sujets de PFE et dans l’initiation des étudiants à la recherche et à l’innovation, mais ils interviennent essentiellement sur le cycle ingénieur. Les deux dernières années du cursus se déroulant uniquement à l’IPSA Paris, l’équipe de recherche de l’IPSA est localisée en région parisienne, comme d’ailleurs la plupart des laboratoires de recherche avec lesquels elle travaille (LSS/CNRS-Centrale-Supélec, LIP6/CNRS-UPMC, CMAP/CNRS-X, PPrime Université de Poitiers/ENSMA …). A Toulouse, des enseignants-correspondants recherche assurent le lien pour les étudiants de troisième année et ces derniers viennent sur Paris pour un séjour recherche dans nos laboratoires.

J.-P. S. : L’ouverture sur l’international est l’une de vos priorités : un enseignement intensif de l’Anglais est-il pratiqué au sein de l’IPSA ? Certains cours sont-ils dispensés en Anglais ?

B.M. : Comme indiqué plus haut, dès la première année du cycle préparatoire, l’anglais est l’objet d’entrainement intensif afin de satisfaire au minimum au niveau B2. C’est ce que nous appelons les « piscines » : pendant une semaine, plusieurs fois dans l’année, les étudiants sont en petit groupe, encadrés par un tuteur anglophone, et l’anglais est la seule langue autorisée tout au long de ces journées. Les progrès sont spectaculaires et les étudiants sont ainsi bien préparés pour leur semestre international.
Par ailleurs, les cours de 4ème et de 5ème années sont dispensés en langue anglaise (à l’exception de certains cours comme droit du travail, droit des contrats …) ; c’est bien sûr pour continuer la préparation au monde professionnel de nos futurs diplômés mais cela nous permet également d’accueillir des étudiants étrangers non francophones, Néerlandais, Indiens, Chinois, Coréens, Japonais, Russes, Scandinaves en particulier. Ces échanges permettent aussi de faire rayonner l’excellence de la formation supérieure française !

J.-P. S. : 100% des étudiants passent au minimum 6 mois à l’étranger : ces 6 mois se situent-ils à l’intérieur des 3 ans du cursus d’ingénieur ou en plus ?

S.R. : Depuis quelques années, les étudiants doivent effectuer un semestre à l’international, dans une université partenaire. Initialement positionné en semestre S6 (second semestre de 3ème année), ce semestre est désormais positionné en semestre S7 (premier semestre de 4ème année), ce qui permet une meilleure adéquation et une meilleure transition entre le tronc commun et les spécialités.
Ce semestre international obligatoire est donc bien inclus dans les 3 ans du cursus ingénieur, mais cela n’empêche pas une trentaine d’étudiants chaque année de faire un cursus double diplôme avec l’une de nos universités partenaires (University of Arizona à Tucson aux USA, National Cheng Kung University à Taïwan, Shenyang Aerospace University en Chine continentale…), ce qui se traduit par le prolongement d’un semestre de leur scolarité.

J.-P. S. : La 3AF figure parmi vos partenaires : quels services attendez-vous plus spécialement de notre Association ?

B.M. : Nos étudiants sont tous des passionnés qui d’aéronautique, qui du spatial, qui du transport aérien, qui de l’astronomie. Il est donc tout-à-fait logique d’être à la fois membre de la 3AF et son partenaire. Le Comité Jeunes suscite de nombreuses vocations. La représentativité de la 3AF est également un gage de qualité pour notre secteur. Les conférences et colloques organisés sont autant d’occasions offertes à nos étudiants de mieux s’intégrer dans la grande famille aéronautique et spatiale. Nous souhaitons également être force de proposition et nous sommes membres du conseil d’administration dans le collège 3 « enseignement et recherche ».

J.-P. S. : Quels sont les trois objectifs prioritaires que vous vous apprêtez à fixer à votre management pour l’année 2017 ?

S.R. : L’année universitaire 2016-2017 sera une année très importante pour l’IPSA, car elle marquera la réalisation d’un projet de développement exceptionnel de l’école, lancé en janvier 2014 avec les partenaires industriels de notre conseil de perfectionnement et avalisé par notre conseil d’administration. Celui-ci portait à la fois sur une augmentation des effectifs étudiants, sur une refonte complète des programmes de formation pour mieux les adapter aux besoins des entreprises, mais également sur un plan très ambitieux d’équipement de l’école, à Paris, comme à Toulouse.

Ainsi, sur le plan de l’équipement de l’école, comme nous l’avions fait il y a 2 ans pour notre établissement toulousain, nous venons de déménager notre établissement d’Ivry dans des locaux plus spacieux et plus en accord avec les besoins que représente une grande école d’ingénieurs : augmentation significative du nombre et de la surface de nos laboratoires, amphithéâtre de 300 places, correspondant à la taille de nos promotions pour les cours magistraux mais également très bien adapté pour l’organisation de conférences, salles de classes claires et fonctionnelles, espaces de détente et de restauration pour les étudiants … Nous allons par conséquent renforcer également nos laboratoires pédagogiques comme nos laboratoires de recherche pour tirer parti de ces nouveaux espaces, ce qui représente un plan d’équipement important à réaliser afin que tous, administratifs, enseignants, chercheurs et étudiants trouvent leurs marques et se sentent chez eux.

Sur le plan de la formation, nous avions l’an dernier effectué pour la première fois en anglais les enseignements de quatrième année ; c’est cette année le tour de la cinquième année qui voit, de surcroît, augmenter significativement le nombre d’étudiants étrangers présents à Ivry ; c’est notre deuxième challenge.

Enfin, l’accroissement du nombre des étudiants signifie l’accroissement du nombre de stages à trouver pour et par nos étudiants et, par ailleurs, un besoin supérieur en séjours internationaux : l’objectif de 50 partenariats actifs avec des universités étrangères est en train d’être dépassé ce qui était notre troisième challenge aujourd’hui réalisé. ?

 




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